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Collection Cligman au Musée d'Art Moderne de Fontevraud
Grâce à la donation exceptionnelle de Martine et Léon Cligman, le Musée d’Art Moderne de Fontevraud a ouvert ses portes le 19 mai 2021. Cette collection riche et originale, visible en ligne, est constituée de peintures, de dessins, de sculptures, de verreries ainsi que d’objets antiques.
Collections Nationales Martine et Léon Cligman
Le 1er septembre 2017, grâce à la donation d’une partie de la collection personnelle de Martine et Léon Cligman, la Région Pays de la Loire a présenté la création d’un musée d’Art moderne au coeur de l’Abbaye Royale de Fontevraud, propriété de l’État, protégée au titre des monuments historiques.
La donation vient enrichir de manière exceptionnelle la dimension patrimoniale et culturelle de Fontevraud, le plus ancien des centres culturels de rencontre, labellisé en 1976 et soutenu par le ministère de la Culture, lieu phare rayonnant sur le territoire des Pays de la Loire et bien au-delà.
Une donation de plus de 800 œuvres à l’État et à la Région
Le 23 juillet 2018, l’État a reçu de Martine et Léon Cligman, pour la Région des Pays de la Loire, le don de 561 œuvres. Une seconde donation à la Région d’environ 300 objets a suivi en 2019. Cet ensemble constitue le fonds de la collection du musée d’Art moderne de Fontevraud.
Martine et Léon Cligman, un couple épris d’art…
Pendant plus de soixante ans, Léon Cligman et son épouse Martine ont rassemblé des peintures, des dessins et des sculptures d’artistes des XIXe et XXe siècles, ainsi que des antiquités et des objets extra-européens (Afrique, Océanie, Asie, Amériques). Par cette confrontation de formes et d’usages provenant de civilisations différentes, cette collection constitue un ensemble original et de grande qualité.
Des collectionneurs humanistes
Martine Lévy est elle-même fille de collectionneurs. Élevée parmi les toiles de Maurice de Vlaminck, de Raoul Dufy et de Chaïm Soutine, les sculptures d’Auguste Rodin et les dessins de Degas, Martine ne pouvait que s’engager très jeune vers les chemins de la création et avoir aussi l’envie de les collectionner.
Lorsqu’elle rencontre Léon Cligman au sortir de la guerre, le jeune homme, brillant élève de l’École supérieure de commerce et Résistant à l’âge de vingt ans, entame une carrière d’industriel dans le domaine du textile, une activité qu’il poursuivra avec succès dans les sociétés qu’il crée ou rachète, dont Newman, Saint Laurent Rive Gauche, Christian Lacroix ou Lacoste sont les marques phares.
Ses usines, souvent ultra-modernes, sont localisées dans un périmètre dont il se plaît à dire que l’Abbaye de Fontevraud est l’épicentre (Issoudun, Tours, Angers, Cholet).
Un regard commun
Mariés en 1954, Léon et Martine Cligman décident de suivre la tradition familiale et commencent à acquérir les objets qui constitueront leur environnement quotidien pendant toute leur vie : attirés par les expressions d’une modernité classique, ils collectionnent les tendances figuratives de l’art de l’entre-deux-guerres comme les artistes venus d’Europe de l’Est qui participèrent, dès le début du 20e siècle, à la vitalité de l’École de Paris.
En écho, les objets de toutes origines, pour peu qu’ils soient marquants par leur expression, la synthèse de leur formes ou la solidité de leur structure, sont acquis sur des coups de cœur, au gré de leurs voyages ou sur le marché de l’art parisien, dans des galeries et en ventes publiques.
Leur principe : ne jamais acheter d’œuvres sans l’accord de l’un et de l’autre, chaque œuvre devant être le reflet d’un regard parfaitement commun.